• Chapitre I

    Le récit ce déroule en Angleterre, les personnages parlent donc Anglais. Certains mots seront en italique: Le personnage parle donc Français.

     Mon pire ennemie est l’inaction et l’ennuie. Arianne et Kyra

     

    PDV Arianne:

    Ici à Londre, un nom revient souvent à mes oreilles: Phantomhive, Le Compte Ciel Phantomhive; et plus précisément de ce Ciel et de son majordome. Ce n’est pas que cela me dérange mais... Un majordome..?! Il est vrai que j'aimerais bien le rencontrer ce M. Phantomhive et son extraordinaire majordome. Mais ce n’est point cela qui me préoccupe: pour le moment j’attends un courrier très important. Ce Matin je me suis levée aux aurores en espérant le recevoir... Mais non. J’étais actuellement entrain de lire un récit bien ennuyeux ma foi! Un bruit émanait de l'entrée. Edgarde apportait du courrier. Je lui sautis dessus sans crier garde lui arrachant ce précieux courrier.

    "- Merci beaucoup!" lui dis-je avant de m’enfermer dans mon bureau.

    Alors voyons voir: une invitation à un congrès: non. L’anniversaire du marquis d’Helld: toujours pas. La voila enfin: Cette lettre tant attendue ! Je l’ouvris délicatement et l'excitation me pris: mes yeux avaient virés au rouge et une larme me vint: La réponse était positive! Je pu m‘empêcher de crier :

    "- Yes ! Je l’ai eu! Vive moi!!!"

    J’aurais pu aller même jusqu'au « God save the Queen -Dieu préserve la reine- » mais tout de même pas! Ce n’est point pour rien que je ne chante pas lorsque celle-ci passe ou lorsque je vais à l’église, je ne peux m’empêcher de croiser les doigts et de ne pas dire « Amen ! ». Je ne sais pas... Se n'est simplement point dans ma nature. Et puis cette Reine qu’on dis bonne, pourquoi ne se montre t’elle plus au peuple depuis la mort de son pauvre mari? Bon, il est vraie que cela ne ce fait point, mais ce n'est qu'un humain! Tout le monde doit mourir un jour ou l'autre, et même s'ils le savent, ils ne peuvent s’empêcher de tenter de surmonter la seule règle qui ne peut-être transgressée dans ce monde: "La Mort".

    Bon ce n’est pas le sujet du jour, l’important est ce courrier et le faite que je dois absolument prévenir mon "Amie" Mme Red… Cela vous surprend? Pour faire simple c’est elle qui m’a encouragé a tenté ma chance, me faisant promettre sur mon blason de la prévenir. Et puis j’aime bien Mme Red, bien que ce soit une femme qui ne peut vivre sans la mondanité de Londres, elle a gardé un petit je ne sais quoi qui a le don de m’intriguer. De plus, qui est le mieux informé sur cet événement que Angelina  Durless, veuve du Baron Barnett la coqueluche de tout Londres? Je pris mon visage le plus enjoué – vu l’état de surexcitation extrême dans lequel je me trouvais, cela ne fus pas difficile. Je sortis de mon bureau en criant:

    "- Hélene ! Prépare tous de suite la voiture: je pars immédiatement. Prévient Mme Red que j’arrive! Ah! Et dis à Jodi de m’apporter la robe que j’ai achetée hier avec Lady Elizabeth.

    - Tout de suite, et si je puis me permettre…

    - Que se passe t'il? Luis demandais-je en arrêtant de sautiller comme une gamine dans le couloir qui menait a ma chambre

    - Quel motif dois-je annoncer?  

    - Quel motif?

    - Le motif pour votre visite chez Mme Red.

    - Ah oui! Hum… dites lui que c’est au sujet de la réponse. Elle comprendra.

    - Bien.

     

    Hélene? C’est ma servante (qui me sers des fois de femme de chambre), elle est bien mignonne avec sa chevelure blonde cendré et ses yeux noisette. Mais celle-ci est beaucoup trop à cheval sur les convenances et elle a beau être autonome, si on ne lui explique pas pourquoi il faut qu’elle fasse tel ou tel tache, elle a du mal à ce mettre au boulot. Je trouve aussi qu’elle fouine un peu trop. Mais au final, elle fournit un travail propre, net et sérieux. C’est ce qui me plait chez elle. Quant à Jodi, de son vrai nom Joyce Dinver, est en quelque sorte ma confidente ou une dame de compagnie si vous préférez, et à nos heures prise ma secrétaire.

    Sur cet entrefaite, je me remise à sautiller dans les couloirs en direction de ma chambre. Je rentrai dans cette dernière, ouvris ma penderie – qui  doit bien faire la taille d’une salle de réception, je me demande même parfois si on peut toujours appeler cela une penderie ? - Bref, je cherchais, encore et encore… OU EST CE CORSET DE MALHEUR !!! Je le haie du plus profond mon être! De plus, je suis déjà extrêmement fine de nature donc lorsque j'en mets un, soit il est trop grand et cela ne me sert absolument à rien soit… on a l’impression que je suis anorexique et que je ne me nourris pas – ce qui est, je tiens à le préciser, totalement faux – Ne vous moquez pas, c’est vraiment arriver. – Vraiment, je pense ne jamais comprendre les humains! Ils disent qu’il faut souffrir pour être belle mais il ne faut tout de même pas mourir, les côtes totalement brisées! Bon, je vous pris de ne pas tenir rigueur pour cette petite parenthèse sur le corset. Je déambule donc dans les couloirs de ma penderie. Des fois, la vie est d’un ennuie mortel! heureusement, il y a les personnages tel que Mme Red. Ah oui ! Vous l’avez surement deviné je suis allez faire les boutiques avec Lady Elizabeth, par contre cette fille je ne la comprendrais peut être jamais. Elle n’est pas méchante mais elle me fait penser à…à…un sucre d’orge ! Non, je n'aime point ce genre de sucreries. J’ai une nette préférence pour  la viande saignante (oui je sais c’est assez inhabituel pour une lady). Le chocolat est l’exception: je ne pourrais vivre sans chocolat.… Oubliez ce que je viens de dire. Je parle et je parle mais entre temps, je viens d’arriver devant une immense étagère contenant mes corsets si je me souviens bien…

    " - La robe que vous avez acheté avec Lady Elizabeth est turquoise et possède des ornements verts, m’annonça une voix familière, je vous conseille donc ce corset ci.

    La dite voix qui vient de m’interrompre n’est d’autre que cette chère Jodi.

    Je regardais le corset choisi, il me semblait bien. Encore faillait-il qu’il m’aille. Je le pris donc et m’en alla l'essayer :

    - Mlle ! Ce n’est pas sérieux voyons ! Me dit Jodi en découvrant ma tenue des plus décontracté, une robe simple noire (sans corset évidement), les cheveux accrochés en une simple queue de cheval. Bien que je trouve cela confortable et qui ne retire en rien le faite d’être élégante avec un certain chic les convenances veulent que même en jour de repos vous mettez un corset, portez 3, 4 minimum jupon sous votre jupe.

    - Lache moi avec ca…. S’il te plait. Comment va-t-elle ?

    - Bien… Elle dort toujours.

    - Ce n’est pas son fort ce genre d’opération….

    - Elle devra s'y faire.

    - Pas besoin de la presser voyons.

    - Excusez moi…..,  une petite voix se fit entendre de l’autre bout du drassing. Sa petite tête toute mignonne apparut timidement dans l’embouchure de la porte. Ses beaux grands yeux marron me regardait avec.. Un je ne sais quoi... De la honte, timidité tout restant innocente: Eva en resumé.

    - Tu n’es pas au lit toi? Retourne te reposer tout de suite! Cria sechement Jodi.

    - M… ma... mais…

    - Calme toi, ce n'est pas grave.

    Je souriais à Eva tandis que je l’emmenais dans sa chambre pour la coucher.

    - Mais Mlle..

    - Chut.. Prend ton temps pour te reposer… Demain je ne veux aucune excuse compris?"
    Elle acquiesça.

    - Je vais chez Mme Red.. Je reviens bientôt.. D’accord?"

     

    Je me rendit donc chez Mme Red… Après avoir discuter, manger et rit, je rentras au manoir. Enfin rentrée! Qui aurait cru que se serait si long! Je m’écroulis sur mon lit et attendis que mes fideles chats noirs ce pointèrent a la fenêtre.


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